Le Nigeria est le premier pays sur le continent à Initier l’adoption d’une MNBC. La Banque centrale a par ailleurs récemment fait savoir son avis favorable pour la création d’un cadre adapté à l’implémentation des stablecoins et des ICOs (Offre initiale de jetons) à l’horizon 2025.
Aujourd’hui, il semble que la Tanzanie ait vivement été inspirée. Raison pour laquelle elle manifeste également son intéressement pour la cryptographie. De quoi cette affaire retourne concrètement ? Lisez l’article jusqu’à la fin pour découvrir.
En effet, après le Nigeria, la Tanzanie à travers la banque centrale se penche sur la question des cryptomonnaies et particulièrement, la monnaie numérique de Banque centrale (MNBC). Il faut signaler qu’en 2019, la Tanzanie a interdit les cryptomonnaies. Mais en 2021, La Banque de la Tanzanie a organisé la 20e Conférence des institutions financières avec la thématique des MNBC et les actifs cryptographiques. En outre, la Banque de Tanzanie a organisé des sessions avec les parties prenantes du pays sur ce sujet afin d’obtenir leurs points de vue.
Suite à des divers forums internationaux, des sessions avec des entreprises privées internationales, la Tanzanie va décider de pousser son analyse au- travers des recherches.
Un groupe d’experts multidisciplinaires a de ce fait été constitué pour travailler sur la question. Les différents axes de recherche focalisés sur : les risques et les contrôles associés à l'émission, la distribution, la contrefaçon et l'utilisation des devises.
Après ce travail ardent, les conclusions révèlent à ce jour que plus de 100 pays du globe sont à différentes étapes du parcours d'adoption des MNBC avec 88 à la recherche, 20 preuves de concept, 13 pilotes et 3 au lancement.
L'analyse de ces résultats indique que la majorité des banquiers centraux du monde entier ont adopté une approche prudente de la MNBC avec des
plans d’action stricts, afin d'éviter tout risque potentiel susceptible de perturber la stabilité de leurs économies.
En outre, il a été observé que 6 pays ont annulé leur adoption des MNBC, principalement à cause des défis structurels et technologiques dans la
phase de mise en œuvre. Les défis structurels comprennent la prédominance de l'argent liquide dans les transactions, l’existence des systèmes de paiement inefficaces, et le coût de mise en œuvre élevé qui
risque de perturber l'écosystème existant.
En conclusion, la Banque de Tanzanie a adopté une approche progressive, prudente et orientée sur le risque. Elle continuera de surveiller,
de rechercher et de collaborer avec les parties prenantes, y compris d'autres banques centrales, dans les efforts visant à implémenter des stratégies appropriées pour l'émission du shilling tanzanien sous la forme numérique.
Quel pays suivant votre analyse pourra suivre les pas du Nigeria et la Tanzanie dans un futur proche?
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