Dans un premier temps, sachez que cette question demande une connaissance profonde et multidisciplinaire sur l’Afrique, la Blockchain et pourrait faire l’objet d’un livre tout entier. Cependant, de manière transversale, non-exhaustive et globale, je vais proposer dans cet article, des éléments de réponses compréhensibles par tous.
Fondamentalement, sachez que la Blockchain est cette nouvelle technologie qui offre la possibilité de concevoir des nouvelles formes d’applications décentralisées, et transparentes.
Ce concept qui existait dans des projets secrets, a été vulgarisé à travers la Blockchain Bitcoin en 2009 et depuis 2015, il connaît une croissance sans pareil à cause de la Blockchain Ethereum.
Depuis que cette Blockchain offre la possibilité de concevoir des projets dans les domaines de l’intelligence artificielle, la finance décentralisée, le metavers, les contrats intelligents, la tokenization des éléments, et bien d’autres, des milliers d'innovations sont lancées au quotidien. On parle d'ailleurs de plus en plus d’une migration du web 2 au web 3.
Par ailleurs, si l’Europe, l’Asie et l’Amérique sont en avance pour saisir cette nouvelle opportunité technologique, l’Afrique a tout intérêt à prendre de la vitesse dans le cadre de son adoption.
De ce fait, voici quelques applications de la Blockchain qui peuvent booster l’économie africaine.
1 ) L’utilisation d’une monnaie numérique africaine pour booster le commerce
L’Afrique est un marché important lorsqu’on le considère de manière globale sans division, cependant, l’un des principaux facteurs de sa division en sous-régions est la différence des monnaies. Sans parler des problèmes de routes, des politiques ou accords commerciaux, la monnaie est cet outil qui paralyse le commerce entre les Africains. En réponse à cette situation, une monnaie numérique unique ne va pas seulement harmoniser le principal moyen au cœur des échanges, elle va supprimer le risque de change, les procédures bancaires lourdes et surtout favoriser la croissance accélérée de l’économie numérique africaine. 2 ) L’utilisation de la DEFI (finance décentralisée) pour faciliter l’accès aux financements des entreprises Les petites et moyennes entreprises ainsi que le secteur informel constituent en nombre l’essentiel de l’écosystème de l’entreprise en Afrique. Même si son implémentation oblige une réglementation rude, la blockchain peut permettre de concevoir des solutions qui faciliteront l’accès aux financements à travers la DEFI. Chaque année, des millions de projets parmi lesquels on pourrait avoir la future innovation du siècle meurent ou encore ne voient jamais le jour à cause du manque de financement et des procédures lourdes dont les critères éliminent 99 % des projets à l’avance. Il est temps d’explorer de nouvelles possibilités que propose le web 3 pour rendre l’accès aux financements accessible, transparent et décentralisé. 3) Vendre son potentiel touristique à travers le metavers Il est indubitable que le potentiel touristique et culturel du continent est exceptionnel. Aujourd’hui, le metavers, offre la possibilité de permettre aux touristes du monde d’explorer ces merveilles sans avoir besoin de voyager à travers une expérience immersive. 4) Promouvoir une meilleure image de marque de son agriculture Une partie importante des matières de base alimentaire qui nourrissent le monde proviennent d’Afrique. Mais le consommateur final n’est pas toujours au courant de ce fait. La blockchain peut permettre de concevoir des solutions permettant aux consommateurs de chocolat en Suisse de savoir que la matière de base vient de la Côte d'Ivoire. 5) Faire financer l’exploitation de ses matières premières par ses populations et la diaspora Chaque année en Afrique, nous écoutons des scandales liés aux contrats d’exploitations des matières premières du sous-sol particulièrement. Dans ces documents, il est parfois triste de constater que l’état recevra moins de 10 %, ou encore que l’entreprise étrangère qui exploite ces ressources naturelles réalise des profits de 2 000 %. La blockchain, peut permettre de faire financer des grands projets par les populations, les entreprises locales et la diaspora. Ce groupe, considéré comme le bras financier du projet, pourrait se constituer en organisme autonome décentralisé (DAO), ayant à sa tête un conseil élu par les membres pour le représenter au sein du groupe (DAO, Etat et partenaire technique), mis en place pour réaliser le projet. Nous voici à la fin de la première partie de cet article, par la suite, vous aurez des cas d’innovations dans le cadre de la gestion administrative, la politique, le sport et l’Art. Voulez-vous lire la suite ? Laissez vos commentaires.
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J'ai une manière particulière de voir les choses, a vous de juger la pertinence.
En effet, je pense que l'apprenti aura du mal à faire mieux que son maître tant qu'il va se contenter d'imiter les oeuvres de ce dernier là.
Pour espérer un jour lutter une place de choix dans le concert des grandes nations, l'Afrique dans sa globalité ou dans sa composition élémentaire doit ouvrir au minimum un front nouveau où elle seule dispose de l'expertise dans ce/ces domaines.
Tant qu'on va se contenter d'imiter les autres, on va toujours se frotter les mains pour occuper la dernière place
Vous-même voyez ; l'œuvre du concepteur a et aura toujours la valeur idéale pendant que l'imitateur a une valeur…